mercredi, décembre 14, 2005

Quitter Bali


Tirtagganga, c'est un village de mille rizieres et d'une eau qu'on entends courir partout, "l'eau du Gange"... Au centre trone le grand bain construit par un ancien roi. Differents bassins d'eau, une grande fontaine, des animaux crachant l'eau dans tout les sens, comme un reflet des paysages des rizieres autour...

Ce matin-la, nous ne reussissons pas a nous reveiller tot, comme tout les autres matins. Mais c'est vrai qu'ici, la paix y flotte toute la journee de toute facon. Je regrette tant de ne pas m'y etre installe, de toujours croire qu'il y a mieux derriere la colline, au prochain village. Mais j'avais aussi peur de rester, de contempler la beaute des terrasses de riz et ne jamais comprendre que le riz y poussait dans la sueur.

Les enfants parlent mieux ma langue que moi la leur. Mais je reviendrai pour m'y baigner dans vingt ans, et j'aurai toujours 21 ans. Et vous, aurez-vous grandi?


Un avion m'attends dans quelques heures pour me porter ailleurs encore... J'ai envie de chialer comme R. Wainwright:


"Men reading fashion magazines
Oh what a world we live in
Why am I always on a plane, or a fast train,
Oh what a world my parents gave me,
always, alwayyyyyyyyyyys travelling,
but not in love."


J'apprends une petite piece sur un xylophone en bambou, mais j'en connais deja l'air. Mon professeur insiste : "c'est une chanson balinaise"... Plus tard, je realise que cette melodie, je l'avais apprise a l'ecole primaire.


Ce n'est qu'un au revoir