je me souviens


"Etre a Tokyo" ou plutot "Etre dans Tokyo". Car on y est enroule comme dans le creux d'une vague qui ne se brisera pas. Sans peur, qu'avec desinvolture et legerete. Ce qui demeure certain, c'est la foi en une direction, un flot qui resonne en celui d'une langue deliee et douce. Toutes les scenes, tout les coins de rues semble orchestrees, reglees au minutage precis. Ce qui ressemble d'abord au chaos apparait ensuite comme necessite, une fleur qu'on cesse de douter.

J'ai rapidement l'envie d'avoir comme tous des souliers brillants et un habit soyeux, une malette dans laquelle je ne sais encore trop quoi cacher. J'aimerais parfois tant avoir un parcours inebranlable, entre une station et une autre, mais le mien. Une intimite avec le wagon de 7h35, une raison d'etre aussi.
0 Comments:
Publier un commentaire
<< Home