mercredi, novembre 30, 2005

La dernière semaine

C’est une fatigue, une lourdeur, et des nuits en boucle sur une vie rêvée chez soi. Car, maintenant, partir et voir tout ses visages, tout ses paysages, ne m'aide qu'à comprendre ce qui est laissé en arrière. C'est qu’une pente, je l’espère chaque soir avant de m’endormir.

Car ici, à chaque pas, les mêmes questions sans fin, d’ou-je viens, comment je m’appelles, ou je vais, tout oublié au tournant de la prochaine rue. Ces faux sourires et signes de la main pour te pêcher quelques Ruppis. C'est que la vie parfois comme une relation marchande épuise et étourdit rapidement... Mais les enfants qui ne savent que dire bonjour et rire me fait garder les bras ouverts.

Et comment oublier ce trajet de bus de quinze heures? Dans la nuit j'ai vu ma mort cent fois, dans des faces à faces évités au centimètre près.



Christophe est une rencontre de chance sur les marches d’un escalier a Kuala Lumpur. Dans ma tête, je l’appelle “grand-frère” et comprends au fil des jours que nous nous ressemblons tant. Mais nous vivons ensemble, tant dans des discussions sur tout, que dans un silence et l’accord de nos deux solitudes. Comme une constellation, je pense.