lundi, janvier 30, 2006

Hanoi

C'est le moment d'un court arret a l'aube, pour remplir le reservoir du bus, pour vider nos vessies. Je m'etire devant ces lieux que je ne connaitrais pas. Entre Hue et Hanoi, je n'aurai compris que son brouillard et des frissons. Ni toujours la nuit, pas encore le jour.



Il y a des changements de rythmes que je ne capte pas. Une petite rue courbe, d'un certain quartier, a une heure precise, est le centre de la ville. Un peu plus loin, une grande artere semble etrangement deserte, cette nuit...


Le debut d'une fete qui dure encore.


lundi, janvier 16, 2006

hinh gia dinh o Saigon




Co Tuy va em Hiep o Nha Hang (2 cai cau) cuu Co.

Ong Chu Ty va Con an com o nha Ong




Quitter Saigon


Mui Ne, Viet Nam






On en cherche plutot 9, meme 12. Mais moi, 4 feuilles me suffisent, les pieds dans l'eau dans un ruisseau rouge un peu secret. J'ai trouve ma Chance en quittant la ville.




samedi, janvier 07, 2006

hier encore

Sur la route a Java





Un peu de tout

Christophe et moi avec des ecoliers javanais

Marche de Java


Revenir chez soi, sur Java


Enfants dans une ruelle de Bali


Rue de Phnom Penh


Ciel de Phnom Penh


Cinema de Phnom Penh


Les tunnels de Cu Chi, pres de Saigon. Une petite session de propagande, un film des annees 60... Heroic women defeating Evil Americans


vendredi, janvier 06, 2006

Travail




Quelques images faites au College Hoa Sen.

jeudi, janvier 05, 2006

Souris et Chat-iments

J'avais jadis partage ma chambre au quatrieme etage avec un petit gecko. Je devinais qu'il s'etalait partout au royaume du jour pour aussitot disparaitre des l'instant ou j'ouvrai la porte le soir. Car a l'heure ou la lumiere allonge nos ombres, je n'arrivais plus a entrevoir qu'un fragment de queue, derriere la tv, ou sous la lueur du neon. Et puis, plus rien la nuit. Mon ami amphibien partait chasser ou allait au theatre, je ne sais pas...

Mais quand les souris courent sur le toit en tole la nuit en riant un fracas metallique, c'est que le casting a soudainement change. Je suis celui qui croupis en boule dans les draps, sachant bien qu'elles m'ont cerne. De toutes les directions, je sens que ces betes nombreuses sont devenues les doigts d'un seul Dieu chatissant. Elles incarnent le desir grandiose des Davids contre Goliath... ou bien est-ce plutot moi le metteur en scene de ce tableau? Ni l'insomnie, ni le sommeil ne vaincront ma tempete. Car mille peurs enfouies dans la nuit de mon ventre grattent, crient l'eveil pour dire qu'elles ne sont que souris.

lundi, janvier 02, 2006

2006








Courir en rond, en rond, et en rond. Les jours passent et je vis le rêve obsessionnel d'un chien emprisonné dans la figure géométrique suivante:

O

Saigon se veut une répétition infinie des mêmes motifs, une variation imperceptible du même air jusqu'à l'asphysie. Rien ne soutient que nous avons changé d'année ici, et je ne peux que croire que les Saigonais sont toujours dans la même course. Mais moi, je suis à bout de souffle. Cinq lettres sont venus de l'autre côté de la mer pour décrire le paysage de la ville:
H - O - N - D - A
b b b b b
Ces deux roues sont l'encre de toutes les possibilités, du mouvement parfait. C'est le moyen de la liberté. Le désir n'est limité que par le dessin de la route.