samedi, mai 20, 2006

Berlin (a poursuivre)


Si vite, une semaine a coule sous le soleil et le vent des vastes avenues. Comme dans ma ville, nous parlons d'Est et d'Ouest...

mercredi, mars 29, 2006

hier pour toujours muet devant vous,
pourtant si près de ma peau.
l'oublie guête mes lendemains.

jeudi, mars 16, 2006

So far, but yet...

...so close
Quelques jours en Nouvelle Zelande






jeudi, mars 02, 2006

Les tigres

Je n'ai de ma vie vu que des tigres dont les rayures apprivoisées fondaient dans les parallèles métalliques. Dans le zoo, ils sont des acteurs de mauvaise foi et sombrent dans l'infertile "confort de l'indifférence". Ces fauves ne sont plus que des échantillons d'un potentiel de liberté; "Oh! Regarde leurs corps! Comme ils sont la mécanique parfaite de la course du prédateur, comme s'ils avaient été conçus que pour manger les gazelles!" Mais hier semble loin, quand les tigres n'étaient qu'esquive ou silhouette, quand ils inspiraient les histoires les plus nobles.
Le vieil homme aimait fumer chaque soir en revenant de la montagne. Il s'étendait sur le lit en paille, et penchait son visage devant le long cylindre, approchant grâcieusement la flamme de l'alumette sur le tabac. Puis, l'inspiration et ce son orageux; il faut avoir assisté une fois à ce rituel pour comprendre qu'il ressemble mieux au tir d'un canon. L'homme disparaît un instant sous un nuage de fumée qui glisse lentement par la fenêtre.
Un jour, alors que le vieux revenait d'une longue journée dans la montagne, le dos croulant sous un bois pesant, sa femme, elle, cherchait la meilleure façon pour lui présenter la triste nouvelle. Il n'y avait plus de tabac. Il se demandait bien ce qu'il allait pouvoir vendre au marché pour en racheter... Le matin suivant, le vieil homme trouva devant la porte de la maison un cochon fraîchement abattu.
Un tigre aimait venir se coucher près de la maison le soir, pour respirer la fumée de la pipe. Il faut croire qu'il était lui aussi dépendant de cette substance...

mardi, février 28, 2006

Sydney en miniature

Ça ne faisait à peine 10 heures que j'étais ici que déjà j'assistait à une demande en mariage (gai) Devant une foule de 35 000 personnes, sur un écran géant: "Would you like to take me in... civil union?" L'autre gars a effectivement semblé avoir eu un instant de réflexion, un peu long peut-être. J'ai cru un instant qu'il pesait vraiment la question, mais ce n'était probablement sa tête qui n'était plus tout à fait sur terre, que ca prenait quelques secondes pour que l'information se rende, comme on dit, on lève le verre pour baisser les inhibitions; les deux hommes venaient de se rencontrer. Bien sûr, ils se sont embrassés voluptueusement sous les applaudissements de tous.
Le Tropfest prétend être le plus grand festival de courts métrages au monde, je crois qu'il s'agit plutôt de la plus grande présentation publique, sous les étoiles... ou les nuages. Donc, 16 finalistes sur 700 entrées, les films doivent se contenter que de 7 minutes et incorporer la signature de 2006: une bulle. Le film le plus marrant se nommait: Carmichael & Shane, un genre de faux documentaire où un mec explique que quand tu as deux jumeaux, tu ne veux pas avoir deux erreurs, alors tu dois en privilégier un.
Donc, au milieu des présentations, les orages se font torrentiels et tout est annulé. Il s'en suite une parade de milliers de jeunes gens comme des enfants déchâinés dans une piscine municipale.




Une photo pour les amis mâles. Vous n'avez qu'à multiplier cette image par 8 (renversé) pour avoir la carte de Sydney.


mardi, février 21, 2006

Nostalasie

J'ai triché. Je fais comme chez moi, marchant vers le supermarché sous la pluie, je pense à mon souper. Le jus d'orange et mangue est en rabais. Dans la cuisine, je me fais des pâtes. Le gars à côté aussi. Ses pâtes sont plus fraîches, mais ma sauce a des champignons. On s'assoit pas tout a faît face à face, mais en diagonale comme le font des gens encore étrangers. Et on mange chacun son repas, avec des ustensiles loués.

Oh, hier seulement, dans les rues et les klaxons, on te criait pour t'asseoir avec eux, pour manger sur le bord de la rue. La maman derrière la marmite bouillonnante dans l'hiver de Hanoi et sa fille portant les gros bols de soupe, comme tu étais aussi un peu son garçon. Le froid et la grisaille du Vietnam plus réconfortant que l'humidité de Darwin, ses rues sans âme.

à suivre, quand j'aurai appris la nouvelle grammaire, et oublié les berceuses....

vendredi, février 17, 2006

Les deux marchants de livres de Hanoi.

Ils marchent en rond et vous croisent tout les jours, pour vendre des cartes postales, des romans, des guides touristiques. Lonely planets. Ils vous offrent la Thailande, le Cambodge, le Laos, la suite logique du parcours habituel. Ils risquent aussi de se faire prendre, et de passer 6 mois dans des camps de travaux.

L'un n'a vu son enfant de 6 mois que 8 fois, a 100 kms de la ville, et fournit la moto pour des fuites rapides. L'autre possede les livres, et a chaque fois, se trace une ligne dans l'avant-bras car le sejour a l'hopital sera plus court...

Au revoir les amis!

A bientot, Neill et Annie!

Il ne faudra pas oublier de publier un jour les commandements du "GRAND VOYAGEUR"! Mais c'est certain, nous avons encore du chemin a faire avant la ceinture noire du maitre absolut de l'art du voyage, car comme le raconte Neill, nous nous sommes bien fait niaises par un trio de motocyclistes que je traiterai meme de : MALECHES.


Je me sentais bien egare pendant un moment. Surtout quand on ne te laisse plus jouer aux cartes. En passant, on n'a toujours pas termine cette partie... J'aimerais aussi ajouter que c'etait tres marrant de voir les vietnamiens perplexe devant un jeu de carte inconnu. Ils se disaient "c'est un jeu canadien, on l'aura ici bientot..."